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Solutions pour la rénovation thermique et contre la précarité énergétique vues par les twittos

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Ils étaient nombreux les twittos à suivre notre débat : « Solutions pour la rénovation thermique et contre la précarité énergétique » mardi 28 mai. Un sujet délicat à une époque où les réglementations thermiques doivent être adaptées à la réalité du terrain et où plus de 4 millions de ménages dépensent au moins 10% de leurs revenus à leur facture énergétique.

Le Président d’Eden Jean Bergougnoux accueillait à la tribune de ce débat: Philippe Pelletier, chargé par la ministre Delphine Batho de piloter et de mettre en œuvre le nouveau plan de performance thermique des logements; Denis Merville, médiateur national de l’énergie; Christian Louis-Victor, Président de l’Union des Maisons Françaises (UMF), responsable de plus de 50% des permis de construire en France.

Voici les tweets les plus partagés de la journée du 28 mai sur ce débat. Je vous invite à les commenter…

« Ph. Pelletier : Il faut dessiner un programme de rénovations qui s’inscrive dans la durée »
Concernant la rénovation des logements et le budget nécessaire à la réalisation des travaux, Jean Bergougnoux et Philippe Pelletier mettent en avant l’importance de revenir à des objectifs raisonnables, accessibles au budget de chaque profil. Il faudrait donc tout d’abord inciter les propriétaires à réaliser des travaux légers à la mesure de leur épargne et des aides existantes (thermostat, combles, isolation, fenêtres…) en installant du matériel performant qui leur permettrait de rentabiliser leur investissement en moins de trois ans, si possible. Christian Louis-Victor précise que 80% des français ont des revenus annuels inférieurs à 50000€.
« Pour Monsieur Pelletier, commencer par réduire la consommation des français de 20% au lieu de 40% serait déjà beaucoup plus réaliste« .
« J. Bergougnoux : Les fournisseurs d’énergies ont un rôle à jouer « 

Afin d’inciter les propriétaires a réaliser des travaux de rénovation et de limiter la précarité énergétique chez les locataires, Ph. pelletier met en avant l’exemple du « Green Deal » britannique:
« A partir de 2018, il sera interdit de vendre ou de louer un bâtiment de catégorie F ou G en Angleterre« . Faudra-t-il en arriver là ? C’est encore trop tôt d’après lui mais la question vaut la peine d’être soulevée. Pour l’instant, il faut continuer à sensibiliser avant d’imposer les travaux de rénovation thermique.

« Les français doivent ainsi intégrer la notion d’investissement lorsqu’il s’agit de la qualité énergétique des bâtiments » et cesser de penser « dépenses », une notion beaucoup plus effrayante et limitée au court terme. Ph. Pelletier : « Les français doivent comprendre que la qualité énergétique de leur patrimoine est un investissement valeur verte »

Jean Bergougnoux, « les acteurs de l’énergie ont également un rôle important à jouer » en cessant de pousser les français à la consommation et en les accompagnant d’avantage vers une utilisation intelligente de l’énergie. Un accompagnement du gouvernement et des fournisseurs indispensable d’après les intervenants pour parvenir à atteindre nos objectifs. Les subventions et les aides sont certes indispensables mais ne suffiront pas. Il s’agit ici d’un travail de fond.

Concernant le secteur du bâtiment, Christian Louis-Victor soulève la problématique « d’une génération spontanée appelée à évoluer vers un travail structuré et réfléchi ». D’après lui, « il faut cesser d’improviser et d’industrialiser les processus de construction« . C’est ainsi qu’est mise en avant la nécessité d’une garantie de résultats de la part des constructeurs.

Pour Philippe Pelletier, « si la garantie de performance entrera bientôt dans les garanties légales« , la garantie de résultats ne pourra venir que plus tard et restera contractuelle. Afin d’éviter toutes dérives et abus de la part des assurances par exemple, il faudra rester vigilent pour ce type d’initiatives beaucoup moins encadrées. Il faut conjuguer l’efficacité active (matériel performants) à l’efficacité passive (isolement et solution).

Monsieur Bergougnoux conclut ainsi le débat en valorisant l’importance de conjuguer tous les efforts et toutes les compétences à une échelle nationale comme locale pour pouvoir atteindre des objectifs durables et définir des mesures pertinentes. Abonnez-vous, nous publierons les meilleurs extraits vidéo la semaine prochaine…

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