En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour mesurer l'audience de notre site.
FERMER

Zones à faibles émissions : la mobilité propre accessible à tous ?

Par le |

Depuis leur instauration en 2019 dans le cadre de la LOM, les zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) sont devenues un des principaux outils pour la réduction des émissions polluantes du transport routier.

Initialement réservé à 11 métropoles françaises, il est aujourd’hui prévu que ce dispositif, qui permet de limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans un périmètre défini, soit étendu à toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici à 2025 – étant exemptées celles qui respectent les critères de l’OMS en matière de pollution de l’air ou qui ont déjà mis en place des actions préventives suffisantes.

Pourtant, malgré ses bénéfices environnementaux, la mesure peine à être acceptée par les Français qui dénoncent ses conséquences sociales en termes d’accès à la mobilité, en particulier pour les personnes très dépendantes de leur véhicule et pour les populations défavorisées. Déjà présente cet automne dans les débats au Sénat et à l’Assemblée nationale, la question du devenir des ZFE-m devrait être au cœur de l’examen de la loi de programmation quinquennale sur l’énergie et le climat (LPEC).

Le député des Yvelines, Bruno Millienne, co-rapporteur d’une mission flash de l’Assemblée nationale sur le déploiement des ZFE-m, était notre invité le 14 février pour échanger sur les mesures d’accompagnement qui devraient être mises en place afin de limiter l’impact social du dispositif, tout en poursuivant la trajectoire de décarbonation de la mobilité routière.

PARTAGER CET ARTICLE