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Energies et Bâtiments Lyon #3 : Bilan sur la consommation énergétique

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Le 1er juin à Lyon, Emmanuel Blanchet de la Société de conseil Carbone 4 a présenté des tableaux sur la consommation énergétique en France et dans le Monde.  Sa présentation, étayée par de nombreuses statistiques, a permis aux deux cents personnes présentes dans l’amphithéâtre d’obtenir une vision globale de l’enjeu que représente la réduction des dépenses énergétiques dans les logements et le bâtiment.

Energies, bâtiments, climat : où en sommes-nous?

La réduction des dépenses énergétiques dans le bâtiment est un programme ambitieux. Le bâtiment est en effet très représentatif d’un mix de différentes énergies et contribue largement à la consommation énergétique dans le monde ainsi qu’aux émissions de gaz à effet de serre.

Le secteur résidentiel et tertiaire représente à lui seul plus de 40% de la consommation d’énergie finale française. Le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS) résidentiel pèseraient presque autant que l’industrie ou le transport des voyageurs. En ajoutant au logement le bâtiment, nous dépassons les deux tiers de l’énergie française. Nous pouvons donc voir dans ce secteur un bon moyen de réduire une grande partie de notre consommation d’énergie.

Retrouvez en détail les diapositives de cette présentation:

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Rénovation; quelle politique énergétique pour quelle politique du logement?

Le prix des énergies n’a cessé d’augmenter ces dernières années. La hausse la plus importante est celle du prix du pétrole que la France importe. Le gaz a également augmenté, même s’il est difficile de faire des prévisions pour la suite, avec l’arrivée du gaz de schiste aux Etats-Unis. D’origine naturelle, il joue un rôle croissant dans l’approvisionnement en gaz outre Atlantique. Il entraine cependant des risques sismiques et environnementaux qui divisent certains gouvernements quant à son exploitation.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la France est l’un des pays où l’électricité est la moins chère. Les tarifs ont peu évolué même si ces derniers ont vocation à augmenter avec l’évolution des réseaux.

Nous avons pourtant tendance à en faire l’unique débat dans l’enjeu que représente la réduction de notre consommation énergétique. Alors que le pétrole représente une réelle problématique, car insubstituable pour le moment pour les moyens de transport.

Les énergies renouvelables commencent à peser sérieusement dans la production nationale, même si celles-ci demeurent encore minoritaires face aux énergies conventionnelles. Le bois et l’hydroélectricité sont de loin les plus présentes en France et dans le monde. Le biogaz, les éoliennes et le photovoltaïque sont moins productrices mais connaissent une croissance certaine.

Même si le développement des énergies renouvelables est irréversible, il semble prioritaire de travailler sur la réduction des dépenses énergétiques.

Les émissions de Co2

Le secteur du résidentiel et du tertiaire représente un quart des émissions de co2. Même si les émissions de co2 stagnent depuis ces dernières années, il s’agit d’un enjeu important que nous oublions souvent de prendre en considération dans la réduction de nos dépenses énergétiques. Si différents engagements nationaux et internationaux ont pour objectif de réduire l’émission de gaz à effet de serre, les mesures adoptées ne sont pas suffisantes.

À la vue des résultats présentés par Emmanuel Blanchet, les objectifs du Grenelle de l’Environnement sembleraient malheureusement irréalisables (facteur 4). Il est indéniable cependant que cet élan ne sera pas rompu. Mais il reste beaucoup d’idées à produire et de formations à conduire auprès des occupants afin d’obtenir leur adhésion aux programmes de réduction de notre consommation énergétique. La nature humaine pourrait préférer plus de confort dans un bâtiment peu consommateur d’énergies.

Enfin, si de nombreux progrès technologiques ont eu lieu dans le secteur du neuf, comme dans un laboratoire, le parc immobilier existant représente un enjeu considérable, mais indispensable. Si nous considérons que 75% du parc de 2050 est déjà là, il pourrait représenter jusqu’à 90% de la consommation énergétique. « L’enjeu du parc existant, c’est de le rendre durable ». M. Blanchet propose ci-dessous quelques pistes pour cibler le type de rénovation à effectuer pour des profils de bâtis et des incitations à l’isolation lors des 800000 mutations d’occupants chaque année en France…

Retrouvez ici les diapositives de cette seconde présentation:

Présentation C4 tableronde 1 juin 2012

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