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« Retour sur » l’Energy Observer : technologies et partenariats

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L’Energy Observer est maintenant à l’eau depuis plus d’un mois, « Retour sur » les technologies embarquées ainsi que les partenaires qui s’engagent pour la « mobilité de demain ».

Comme nous le relations sur notre site, l’Energy Observer commençait la première phase de son « Odyssée » avec sa mise à l’eau le 14 avril dernier. Au cours de cet événement dans la cité pirate de Saint-Malo, les membres du projet, les partenaires et le public ont pu se réjouir de voir l’ancien bateau de course de Sir Peter Blake reconverti en un petit bijou de technologies propres.

L’équipe technique s’attèle dorénavant à effectuer une batterie de tests visant à vérifier les technologies, avant que Victorien Erussard et Jérôme Delafosse amènent le navire à Paris du 1 au 15 juillet 2017 afin de le baptiser.

L’Energy Observer, « démonstrateur de l’architecture énergétique de demain »

L’Energy Observer réussit la prouesse d’accueillir sur sa structure pas moins de 3 moyens capables de produire la puissance nécessaire pour faire naviguer le bateau. Avec la présence de 130m2 de panneaux photovoltaïques bifaciaux, de deux éoliennes à axe vertical et de deux moteurs électriques convertibles en hydrognérateurs reliés à une voile de traction.

Ainsi le navire a la capacité de produire de l’énergie propre à hauteur de 21 KWc (kilowatt crête) pour le photovoltaïque, de 2 x 1 kWc pour l’éolien et de 2,5 kWc pour l’hydrogène. Cette quantité d’énergie est suffisante pour assurer l’autonomie du bateau en haute mer sans recourir à des énergies fossiles tout en assurant une vitesse de 8-10 nœuds.

Plaquette Energy Observer

Plaquette Energy Observer

En regardant plus finement l’apport des différentes énergies du mix énergétique, il en ressort que le photovoltaïque assure la grande majorité de l’approvisionnement  nécessaire à l’autonomie du bateau. L’éolien et l’hydrogènes servent de compléments au photovoltaïque, en palliant à l’intermittence de l’ensoleillement.

Un navire intelligent pour un maximum d’efficacité

La production d’énergie propre n’est pas le seul apport à la « mobilité de demain », l’Energy Observer a aussi été conçu dans l’optique d’obtenir l’efficacité énergétique la plus développée possible. Par conséquent, il embarque de nombreuses technologies intelligentes qui permettent d’améliorer la navigation et la gestion des énergies.

La présence d’une « voile de traction intelligente » illustre bien la volonté d’efficacité, en optimisant la vitesse du bateau de façon autonome et réduisant ainsi les besoins énergétiques des moteurs.

Par ailleurs, Valérie Renault-Hoarau (Directrice Générale de Delta Dore, « partenaire technologique » de l’Energy Observer), nous a détaillé –  interview disponible à la fin de l’article – une partie des technologies intelligentes embarquées. L’entreprise a installé plusieurs solutions efficientes permettant le pilotage de la lumière et de la sécurité. Par la suite, un outil fourni par l’entreprise optimisera la conduite et la gestion des énergies en fonction des informations recueillies par le bateau.

Lire aussi : Race for Water » en route pour la COP21

Des membres d’EdEn s’impliquent directement dans le « bateau de la transition énergétique »

L’évènement de Saint-Malo était l’occasion pour l’Energy Observer de mettre en avant ses équipes ainsi que ses partenaires, sans qui, la transformation d’un catamaran conçu en 1983 par l’architecte Nigel Irens et le navigateur Mike Birch en bateau de la transition énergétique n’aurait pas été possible.

A ce propos, Jérôme Delafosse a tenu à remercier « les chefs d’entreprises visionnaires, les gens qui ont cru en nous […] qui se sont engagés plus », tant d’un point de vue financier que technologique.

Chez EdEn, l’Energy Observer a tout de suite retenu notre attention, en effet, la question de la mobilité propre nous tient particulièrement à cœur depuis des années et nous sommes attentifs aux innovations dans ce domaine d’où qu’elles viennent. Ainsi, nous nous félicitons que plusieurs membres de notre association (Banque Neuflize OBC, Delta Dore), se soient engagés à long terme auprès du « bateau de la transition énergétique ».

Jérôme Delafosse, Lionel Farcy

La Banque Neuflize OBC fidèle aux valeurs « citoyennes » érigées par ses fondateurs et depuis longtemps investie dans le développement durable, a décidé d’accompagner le projet via la constitution d’un fond de dotation. Lionel Farcy, directeur du département « Associations et Fondations »  présent à Saint-Malo nous a fait part de son enthousiasme sur les innovations embarquées dans l’Energy Observer qui sont « une réussite sur le plan technologique » ainsi que sur les ambitions portées par le projet afin de « démontrer que le mixte d’énergie représente une solution alternative crédible pour l’avenir ».

Quant à Delta Dore, l’entreprise bretonne leader dans la domotique accompagne le projet sur le plan financier en tant que « supporter officiel » et apporte son assistance technique en tant « partenaire technologique ».  Ce « partenariat technologique » a d’abord consisté à l’installation de certaines de ses technologies sur le bateau. Par la suite, cet engagement se continuera durant les 5 années de « l’Odyssée » en permettant aux deux leaders de l’expédition d’avoir des retours sur l’utilisation de l’Energy Observer

 

Retrouvez l’interview de Valérie Renault-Hoarau, Directrice Général du groupe qui détaille le double partenariat entre Delta Dore et l’Energy Observer :

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