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CSEES d'EdEn

Comité scientifique

L’Association s’est dotée d’un Comité scientifique, économique, environnemental et sociétal. Il est constitué pour partie d’experts représentant des membres de l’Association, pour partie de personnalités extérieures indépendantes.

Ce comité à un double rôle :

  • élaborer une vision prospective partagée par les membres de l’association mettant en particulier l’accent sur l’apport des solutions innovantes à moyen et long terme,
  • garantir la qualité et l’impartialité des analyses et prises de position de l’association.

L’édito du président du CSEES

Jean Pierre HAUET Président du CSEES d'EdEn

Pour un juste équilibre entre efficacité énergétique, maîtrise des coûts et protection de l’environnement

Les questions énergétiques occupent le devant de la scène depuis plus de 40 ans. Lors des crises pétrolières de 1977 et 1979, il s’agissait d’assurer la sécurité de l’approvisionnement à des conditions économiques acceptables. Ces préoccupations sont toujours d’actualité mais s’y est ajoutée la nécessité absolue de contenir la dérive climatique par une limitation drastique des émissions de gaz à effet de serre et tout particulièrement de CO2. Tel est le sens de l’Accord de Paris de 2015, de l’initiative « Une énergie propre pour tous les Européens » et, en France, de la loi relative à la transition énergétique (LETCV) et de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC).

L’association Equilibre des Energies (EdEn) y contribue en réalisant au sein de son Comité scientifique, économique, environnemental et sociétal (CSEES), des études qui débouchent sur des recommandations et des propositions. La qualité et l’impartialité de ces études font d’EdEn un interlocuteur écouté par les pouvoirs publics et par les responsables des secteurs de l’énergie, de la construction et de la mobilité.

Aujourd’hui les travaux du CSEES s’orientent dans trois directions :

  • le secteur du bâtiment afin de dégager des solutions, tant pour les constructions neuves que pour les bâtiments existants, permettant de décarboner le secteur comme le veut la SNBC, tout en respectant le confort des occupants et qui soient compatibles avec les ressources des ménages les moins favorisés. Dans le neuf comme dans l’existant, il est nécessaire de remédier aux travers reconnus des réglementations antérieures à la LTECV de façon à parvenir, non pas à des résultats statistiques d’économies calculées de manière conventionnelle en énergie primaire, mais à des résultats tangibles en matière d’efficacité énergétique et de décarbonation ;
  • le secteur de la mobilité qui amorce une évolution profonde avec l’émergence rapide de la mobilité électrique sous toutes formes. Il s’agit de faciliter ces nouvelles formes de mobilité décarbonée mais aussi de faire en sorte qu’elles s’insèrent pour le mieux dans l’environnement des réseaux, des bâtiments et des quartiers ;
  • les territoires, qui peuvent à l’origine d’initiatives essentielles en matière d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables mais dont les actions doivent être conduites de façon que les optimums locaux ne viennent pas contrarier l’atteinte des grands objectifs nationaux.

Venus d’horizons divers, les membres de l’association « Equilibre des énergies », contribuent au sein du CSEES à ces analyses.

Parce qu’ils sont convaincus que la maîtrise du changement climatique est le défi majeur de ce siècle, ils s’inscrivent avec détermination dans la logique de la transition énergétique. Mais, parce que les capacités de financement du consommateur ou du contribuable sont limitées, l’optimisation de leur utilisation revêt une importance cruciale.

Parce que ce sont des praticiens au contact des réalités économiques et sociales sur le terrain, ils considèrent que cette transition énergétique doit se faire d’abord au service des ménages et des professionnels pour lesquels l’accès à l’énergie est essentiel. Au-delà des considérations de commodité et de qualité de vie, ils attachent donc une attention toute particulière aux coûts d’investissement, aux charges d’exploitation et à la facture énergétique.

C’est dans ces directions que le CSEES se propose de continuer à œuvrer et à faire entendre sa voix au travers des adhérents d’EdEn et des moyens propres de l’association : son site Internet et son magazine EdEnmag notamment.

Jean-Pierre Hauet
Président du CSEES

L’édito du Président d’honneur d’EdEn

Jean BERGOUGNOUX Vice-président du CSEES d'EdEn

Pour un juste équilibre entre maîtrise des énergies, maîtrise des coûts et protection de l’environnement

Venus d’horizons divers, les membres de l’association « Equilibre des énergies », préoccupés des évolutions récentes du contexte énergétique et des incertitudes qui l’affectent, ont décidé de mener ensemble des travaux approfondis sur l’utilisation rationnelle des énergies dans le bâtiment à usage résidentiel et tertiaire qu’il s’agisse de construction neuve ou de rénovation des bâtiments existants.

Parce que ce sont des praticiens au contact des réalités économiques et sociales sur le terrain, ils considèrent que la maîtrise des énergies doit être d’abord au service des ménages et des professionnels qui utilisent ces bâtiments. Au delà des considérations de commodité et de qualité de vie, ils attachent donc une attention toute particulière aux coûts d’accès à l’énergie : coût d’investissement, charges d’exploitation, facture énergétique.

Parce qu’ils sont convaincus que la maîtrise du changement climatique sera le défi majeur de ce siècle, ils s’inscrivent avec détermination dans la logique du Grenelle de l’environnement qui a fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre son objectif prioritaire. Mais, là encore, parce que les capacités de financement du consommateur ou du contribuable sont fortement limitées, l’optimisation de leur utilisation revêt une importance cruciale.

C’est au regard de ces préoccupations qu’on été évaluées différentes solutions de mise en oeuvre des énergies pour le chauffage et le chauffage de l’eau, à la fois pour la construction neuve de demain (qualité du bâti conforme à la réglementation thermique 2012) et pour des bâtiments conformes à la réglementation thermique 2005.

Les premières conclusions de ces évaluations sont assez claires :

  • L’amélioration de la performance énergétique du bâti imposé à l’ensemble des énergies est une bonne chose. Elle ne soulève pas de difficulté technique puisque ce niveau de performance RT2012 n’est pas très différent de celui exigé pour le label BBC de la RT2005.
    On peut cependant regretter que la question de la ventilation n’ait pas suffisamment progressé.
  • Le diagnostic de performance énergétique, obligatoire lors de la cession d’un bien immobilier, pénalise, ce qui est normal, tous les logements construits selon des normes antérieures moins contraignantes. Mais il pénalise beaucoup plus lourdement, les logements chauffés à l’électricité que des logements similaires chauffés au gaz construits à la même époque. Pourtant ces logements électriques sont mieux isolés, présentent, aux conditions économiques actuelles, un coût d’utilisation (charges d’entretien+ abonnement(s)+ coût de(s) énergie(s)) tout-à-fait comparable, voir inférieur à celui d’un logement chauffé au gaz construit à la même période et, de surcroît, leurs émissions de CO2 sont moindres. Qui pourra convaincre le propriétaire d’un tel logement que cette surpénalisation est juste parce qu’il consomme davantage « d’énergie primaire », concept qui lui est absolument étranger ?
  • S’agissant de construction neuve, il apparaît que ce même critère d’énergie primaire conduit à écarter des solutions énergétiques classiques ou innovantes qui pourraient être moins coûteuses en investissement, moins coûteuses pour l’utilisateur et moins émettrices de CO2.

Telles sont nos premières constatations. Nous les approfondirons et sommes prêts à en discuter ainsi que des remèdes qui pourraient corriger ces distorsions.

Au-delà de ces préoccupations immédiates, nous engageons des réflexions sur la rénovation énergétique des bâtiments ainsi que des travaux prospectifs à horizon 2020 et au-delà sur l’utilisation rationnelle des énergies dans le bâtiment à usages résidentiel et tertiaire.

Jean Bergougnoux,
Président d’Honneur de l’association équilibre des énergies et du CSEES

Liste des sujets traités en 2017 par le Comité Scientifique, Economique, Environnemental Et Sociétal (CSEES)

Énergie :

  • CE Winter package (1 & 2)
  • Ordonnance sur les réseaux fermés Modélisation de la courbe de charge selon les usages
  • Les fonctionnalités de Linky
  • Les réseaux de chaleur et les EnR
  • Les flexibilités dans les systèmes électriques actuel et futur – Besoins, moyens et comment les mobiliser dans un système concurrentiel
  • Tarification de l’autoconsommation L’hydrogène : Point sur la technologie des électrolyseurs
  • L’insertion des EnR dans les réseaux : cas de l’Australie du Sud

Mobilité :

  • Interopérabilité des bornes de recharge de véhicule électrique
  • Le développement des infrastructures de recharge – Organisation et réglementation.

Bâtiment :

  • Simulations d’intégration des produits actuels dans le label E+C
  • PAC hybrides et solutions ECS, PAC en logements collectifs
  • Bâtiments existants et CO2
  • Digitalisation dans les bâtiments et les quartiers
  • Les bâtiments smart grid ready : signification technique, justifications économiques
  • Les smart cities PAC air Air fonctionnant au fluide R32 sur le marché du tertiaire

Liste des sujets traités en 2016 par le Comité Scientifique, Economique, Environnemental Et Sociétal (CSEES)

Transition énergétique

  • Bilan carbone du système électrique français et contenu en CO2 des différents usages de l’électricité, par le Président Jean Bergougnoux ;
  • DGEC : contenu en CO2 des énergies, exposé soutenu par Jean-Pierre Hauet ;
  • Coût / efficacité des politiques publiques en termes de réduction des émissions de CO2 – Laurent Joudon, EDF
  • ADEME Présentation – Mix électrique 100% renouvelable – Analyses et optimisation, David MARCHAL, Directeur Adjoint Productions et Energies Durables ;
  • Données techniques et économiques sur la méthanisation,
    par Clément RAMOS Carbone 4 ;

Le bâtiment : aspects techniques

  • Maquette numérique du bâtiment, par Bruno GUILLAUMONT – Schneider Electric ;
  • Parois Vitrées Et Énergétique Du Bâtiment – Thierry Duforestel, EDF R&D ;
  • Solutions disponibles en PAC pour le logement collectif :
    • PAC sur Air en chauffage, par Frédéric Pignard (Daikin)
    • PAC sur eau en chauffage et ECS, Frédéric Pignard (Daikin)
    • PAC ECS (Atlantic)
  • Systèmes énergétiques des maisons passives en Allemagne, par Maxime Raynaud, EDF R&D ;
  • Solutions pour récupérer l’énergie dans les eaux grises – Y. Dandon Atlantic et O. Robinot France Air ;

Le bâtiment : aspects réglementaires

  • Les grandes options de la Réglementation Environnementale 2018 et les échéances associées : retour du comité de suivi du 11 mai ;
  • Présentation de la vision d’EdEn du BEPOS exposée en GT DHUP, par le Président Jean Bergougnoux
  • Le label BBCA, par Hélène Genin de l’association BBCA et Sophie Desmazieres de la société Woodeum ;
  • EDF : Information sur le DPE au Royaume-Uni, « euros et CO2 » ;
  • Coefficient d’Énergie, méthodes, résultats et calculs en Europe – Patrick Le Devehat (Directeur Technique du GIFAM) ;

Opérations exemplaires

  • « La Fabrique de la Renaissance à Lille. Projet Lauréat Concours EDF Bas Carbone 2015 », par Raphaël Ménard, Président de Egis Concept, « Elioth », Groupe Egis ;
  • Eiffage : Boucle Thalasso thermie avec EDF Optima Solutions sur l’écocité smartseille;

Réseaux, stockage, régulation

  • Transition énergétique et flexibilité des charges raccordées au RPD,
    par Emmanuel HUSSON – ERDF ;
  • Le réseau, les bâtiments et les territoires intelligents – Jean-Baptiste Galland (EneDis
  • « Tarifs d’utilisation des réseaux de distribution d’électricité », Jean-Baptiste Galland – ENEDIS
  • Consultation de la CRE sur le TURPE 5 et contribution d’EdEn
  • Lien entre variation d’un degré de température et consommation, par Yves Fanton D’Andon (Atlantic) ;
  • Ordonnance n°.2016-1019 du 27 juillet 2016 relative à l’autoconsommation d’électricité : une analyse – Jean-Baptiste Galland, ENEDIS ;
  • Aperçu sur les travaux de France Energie sur le stockage – Etienne Beker, France Energie
  • Retour d’expérience sur l’utilisation de stockage dans les démonstrateurs Smart Grids d’Enedis – Thierry Sudret, Directeur projet smart grids, ENEDIS ;
  • Le rôle du VE dans le stockage de l’énergie – Brice Fabry Nissan – VE ;
  • Autoconsommation, microgrid et transactrive grid – Jean-Pierre Hauet

Mobilité

  • Cahier des charges d’un groupe de travail sue la mobilité – Jean-Pierre Hauet
  • Le rôle du VE dans le stockage de l’énergie – Brice Fabry Nissan – VE ;

Publié le 25/05/2011 | Mis à jour le 13/12/2019