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L’énergie et le climat doivent devenir une politique cohérente en Europe

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Les chefs d’État et de gouvernement, réunis à Bruxelles en juin dernier, ont adopté l’agenda stratégique de l’Union européenne pour les cinq prochaines années. L’énergie et le climat figurent parmi les cinq priorités du Conseil européen, dans un contexte de crise en Ukraine et de préparation du cadre pour 2030.

Le Conseil européen a repoussé au sommet du mois d’octobre « au plus tard » toute décision sur les objectifs chiffrés à retenir pour la période post-2020. Le Luxembourgeois, Jean-Claude Juncker est devenu le président de la prochaine Commission européenne et semble partager ces priorités.

« Les événements géopolitiques, la compétition mondiale pour l’énergie et les impacts des changements climatiques nous incitent à repenser notre stratégie énergétique et climatique. Nous devons éviter une Europe reposant sur les importations massives de gaz et de combustibles. Pour s’assurer que l’énergie du futur soit pleinement sous contrôle, nous voulons construire une Union européenne qui tend vers une énergie abordable, à l’approvisionnement sûr et durable », déclare le Conseil européen dans ses conclusions du 27 juin 2014.

Il semble de plus en plus évident que les pays doivent confier la souveraineté des transitions énergétiques à la commission européenne. Il n’est pas imaginable de rester en concurrence sur de tels enjeux de croissance et de laisser l’exploitation du charbon augmenter en Allemagne quand la production d’électricité d’origine nucléaire française est exportée silencieusement chez les pays voisins, comme la Suisse, qui sont souvent actionnaires des mêmes centrales françaises!

Les risques pris par un pays sont une menace pour ses voisins qui peuvent alors imposer des seuils de sécurité. Il faut atteindre une cohérence européenne qui apportera sans doute plus vite le consensus tant désiré en France! Le gouvernement français simplifie enfin les lois votées auparavant, sans concertation des professionnels. Il est nécessaire qu’à la rentrée de septembre, le même gouvernement s’engage à ne plus toucher aux avantages fiscaux décidés pour la construction et la rénovation des logements pour une période d’au moins cinq ans!

 

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